Coup de jeune sur la beauté :
Amazon Beauté Prestige s’intéresse aux nouveaux usages et attitudes des Françaises à l’ère de la beauté 3.0
- 47% des 18/34 ans privilégient les inspirations en ligne
pour leurs gestes beauté ou techniques de maquillage
- 59% des 18/34 ans ont recours à des « tutos » beauté en ligne
- Pour 77,5% des 18/34, la beauté c’est « quand on veut comme on veut »
- La beauté 3.0 est considérée comme « plus maquillée » par 80% des femmes, plus vivante par 51% d’entre elles, mais aussi plus filtrée pour 62%.
A l’heure où Snapchat redéfinit les pratiques de la beauté contemporaine et ses contours, Amazon.fr dévoile les résultats d’une étude* réalisée par Opinionway à l’occasion des 2 ans de la boutique Amazon Beauté Prestige. Si 40% des femmes restent encore attachées aux conseils des vendeuses en magasin et 25% à la presse féminine, Internet semble préfigurer l’avenir des usages en matière de beauté en séduisant près de la moitié des 18/34 ans. L’explosion des « tutos », le phénomène des youtubeuses, les communautés de make-up addicts, la beauté décomplexée et le partage des selfies créent de nouvelles interactions qui bousculent les rituels établis.
Pour Frédéric Frederic Duval, Country Manager Amazon France “Ces résultats confirment la digitalisation de la beauté que nous observons à travers la croissance des ventes sur notre boutique Amazon Beauté Prestige. En offrant une large diversité de produits et de marques de qualité, nous répondons aux nouveaux usages de la beauté en ligne. Amazon est fier d’être plébiscité par ses clientes qui l’ont propulsée Enseigne online Préférée dans le domaine de la beauté, devant Sephora**. En continuant à développer de nouveaux services comme Amazon Prime Now (livraison dans la soirée dans les grandes villes pour toute commande passée avant 14h), nous répondons également aux nouvelles attentes d’ultra disponibilité et de rapidité de nos clientes.”
Des conseillères beauté 3.0
31 % des femmes privilégient les inspirations en ligne : bienvenue dans l’ère digitale ! Les femmes sont de plus en plus influencées par les avis de consommateurs en ligne (16%), les conseils des bloggeuses sur les réseaux sociaux (10%) et aussi les médias en ligne (5%). Ce phénomène est encore plus marqué chez les 18/24 ans qui sont plus inspirées et convaincues par le conseil et la vente en ligne (53%) et chez les 25 /34 ans (41%).
Pour Ronan Chastelier, sociologue, « Il y a sans doute une opposition entre la ‘beauté idéale’, un peu figée et très scénographiée qu’on trouve en magasin ou dans la presse et une certaine ‘beauté efficace’, en ‘mouvement’, représentative d’Internet. Dans une ‘logique de guichet’, certaines femmes trouvent l’inspiration en ligne et finissent par se laisser convaincre en magasin où elles vont acheter le produit. Certaines vont aller jusqu’au bout de la démarche et effectuer leur achat directement en ligne. Dans tous les cas, le conseil, en ligne ou réel, devient déterminant. »
34 % des femmes ont eu recours à des conseils ou à des « tutos » (techniques de maquillage en ligne). Des chiffres encore plus spectaculaires chez les 18/24 ans (60% !) et les 25/34 ans (58% !), qui traduisent un véritable « coup de jeune » sur la beauté. « Les rituels se font plus ‘funs’, la beauté plus décomplexée. Le phénomène des Youtubeuses beauté est probablement passé par là. Ces dernières ont su créer de véritables communautés de make-up addicts sur le Web, à la recherche d’une grande sœur ou d’une meilleure copine pour les conseiller en matière de mise en beauté. Avec ces nouvelles conseillères digitales, le côté festif et enjoué de la beauté semble avoir pris le dessus. » selon Ronan Chastellier.
La beauté désacralisée
Grâce à cette beauté sur Internet et aux nouveaux produits présentés sur le Web, la beauté apparaît pour 63 % des femmes « quand on veut comme on veut », notamment chez les 18/24 ans (82%) et les 24/35 ans (73%).
« On assiste à la désacralisation de l’achat de beauté surtout chez les plus jeunes. C’est le principe du ‘shoot’ de beauté, une beauté qui doit aller vite, être immédiate, accessible dans un ‘idéal d’apparition de soi-même’, lié à l’instant. » C’est le concept de « beauté Snapchat » du nom de cette Appli, icône de la sociabilité « jeune », où l’on veut apparaître sous son meilleur jour, tout le temps.
Du reste les nouveaux médias et l’usage photo des smartphones véhiculent une beauté plus partagée, plus « lookée » qui fait réagir. « Avec ces photos communicantes, on est dans une créativité de la beauté au quotidien, une beauté d’attitude, une image surexposée de soi où l’on se doit d’être photogénique tout le temps avec une dimension d’appropriation, de personnalisation des modèles de beauté. Cette beauté d’exhibition où l’on se constitue beaucoup dans le regard des autres peut présenter une dimension Fun. En tous cas, cette beauté est moins éthérée que la beauté traditionnelle » commente Ronan Chastellier.
« Les femmes n’entendent pas se laisser enfermer dans une offre stéréotypée, routinière mais être surprises par une offre de produits de beauté en constante évolution. En travaillant sans cesse avec de nouvelles marques (récemment sont arrivées Beauty Blender, Mai Couture, OriginalMineral, Big Boy (en exclusivité), Ultrasun (en exclusivité), Sepai (en exclusivité), Skin&Co, etc.), Amazon.fr joue un rôle de dénicheur de tendances pour offrir à ses clientes l’offre la plus récente et innovante possible dans le secteur de la beauté » commente Fréderic Duval, Country Manager Amazon France.
Cette désacralisation s’illustre aussi dans l’ubiquité de la beauté moderne : si les rituels de préparation de beauté relèvent de l’intime et de la salle de bain pour 88% des femmes, 1/5 des 18/35 ans ont juste besoin d’un miroir pour se maquiller le matin quel que soit la pièce ou l’endroit.
On peut noter chez les 18/24 ans une envie de faire autrement : 20% se maquillent dans le métro, 33% dans le taxi, 21% dans la rue, et même 13% sur leur scooter : en dessous d’un certain âge, le rituel de la beauté, relève moins du mystère et de la sphère privée.
« On observe une évolution du statut de la beauté qui apparaît d’avantage comme un jeu. C’est une beauté plus maquillée (80%) et aussi plus vivante (51%) et particulièrement pour les plus jeunes. On est dans une mise en scène, parfois une pure construction de soi avec une certaine dose d’artifices dans une sorte de registre de ‘naturel amélioré’» commente Ronan Chastellier. « On se libère des modèles, des idéaux types de beauté pour trouver sa propre voix dans une logique de ‘do it yourself’. Pour ces femmes, la beauté n’est désormais plus un don du ciel mais une possibilité offerte à toutes d’améliorer son apparence. On est dans une « auto-création de soi-même. »
Une beauté … darwinienne
A circonstances particulières, rituels particuliers ! 73% des femmes disent acheter plus de produits de beauté quand elles sortent beaucoup quand 63% adaptent leur maquillage selon qu’elles sortent (63%), qu’elles se rendent à un un rdv amoureux (54%), ou un rdv professionnel (43%).
« Beauté festive ou opportuniste ? On voit apparaître une beauté plus circonstanciée, une ‘beauté à effets’.
Cette beauté n’est pas figée, elle s’adapte. Le défi de la beauté devient alors de pouvoir s’améliorer en toutes circonstances, de pouvoir changer selon ses envies. On est dans une culture de l’efficacité de la beauté avec en plus un petit ‘effet cendrillon’. On doit toujours être mieux après qu’avant, avec un côté magique des produits » conclut Ronan Chastellier.